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Thoughts.

20 mai 2016

Départ imminent

J'ai peur de ce moment qui va arriver si vite que je me serais même pas préparée. 

 

Ce sera le moment des adieux, la déchirure. Ce sera un moment pénible et je sais que j'y laisserai des larmes. 

J'essaie d'éviter d'y penser mais immanquablement, ce moment ressurgit dans ma tête. Elle sera inévitable, et il faudra l'affronter. 

Mais en ce moment, nous sommes encore proches, nos voix, nos paroles, notre contact est encore palpable. Ses yeux noirs et ronds me fixent encore. Son sourire est encore présent dans mes pensées. 

Mais bientôt, tout sera remplacé par du vide, du texte, des échos. Il sera loin, si loin de moi. Nous ne regarderons plus le même ciel, nous ne nous lèverons plus à la même heure. Nos occupations seront différentes, notre quotidien bien séparé. Il n'y aura plus aucun contact, si ce n'est que quelques bribes, par une lointaine connexion internet, quelques mots. Je me coucherai le soir alors qu'il se lèvera le matin. Et ce, pendant des jours et des jours. 

J'ai peur de ce moment où je partirai, le laissant ainsi seul sur cette terre. Je redoute ce moment si déchirant où nous nous séparerons ... 

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7 février 2016

 

 

 

 

 

Tu as fait une très grosse erreur.

 

 

 

 

 

 

13 janvier 2016

I don't know what to do

J'ai toujours  ce sentiment poignant en moi, qui ne veut jamais partir. 

J'essaie pourtant. Comme une personne lambda qui, à chaque nouvel an, se répète inlassablement la même grande résolution de l'année, je me suis dite la mienne :

"Plus jamais je ne me pourrirais la vie avec ce stress, cette peine que je porte en moi à chaque fois, ces disputes inutiles que je crée alors que rien ne s'était passé. Je ferais tout pour éviter les situations qui me déplaisent avec lui, les moments où je me sens mal, incomprise, pas écoutée, où j'ai l'impression de n'être rien pour lui, oui je vais tout faire pour éviter de me retrouver dans la situation où ces pensées me reviendront. Je ferai tout pour abaisser, du moins dissimuler ma suceptiblité, première grande cause des problèmes que je crée et qui pourrissent notre relation. Je tâcherai de me comporter comme une grande, d'accepter ses défauts, d'accepter le fait qu'il fait parti de ce genre où les personnes ne savent pas ou peu exprimer ce qu'ils ressentent, ne répondent pas comme on le souhaiterait à nos mots. 

Je ferai tout pour éviter de m'emporter, de finir par le haïr, lui crier dessus, lui faire des menaces. Je sais bien que cela lui fait du mal, et le pire, c'est que c'est à moi que cela fait le plus mal. Car en lui disant ces mots déchirants, je crois lui faire mal, mais c'est mon coeur qui se déchire en réalité. C'est mon âme qui se meurt, qui pleure à sa place. 

J'essaierai de garder mon calme quand il le faudra, et essaierai d'être à son écoute, de comprendre pourquoi il ne réagit pas comme je le voulais, pourquoi il n'a pas la réponse que j'attendais. 

Je souhaite que nous puissons continuer à vivre tranquillement, avec nos défauts, sans pousser les disputes. Et arrêter de pleurer à chaque fois, car non seulement mon coeur se meurtrit un peu plus, mais j'ai les yeux gonflés le lendemain et c'est peu attrayant."

 

C'est, ce que moi, je m'étais promise pour ce nouvel an. Je me suis dit, cette fois, tu arrêtes avec tes conneries; tu arrêtes avec tes caprices, tu arrêtes avec ta suceptibilité de merde, qui te démange, qui te poignarde, et dont il est victime à chaque fois. Car oui, c'est toujours moi qui m'emporte, jamais lui ! 

C'est toujours moi qui crie, qui se plaint, c'est toujours moi qui réclame. 
Et si, justement, la cause de ces malheurs, était le fait que lui-même ne réagissait pas assez à mes plaintes? 

Je pense en réalité que, nous les filles, et plus particulièrement moi, sommes paradoxales. Nous voulons des choses, nous n'en voulons plus, nous pleurons pour un rien, et nous pleurons encore plus parce qu'il ne sait pas répondre à ce que nous voulons. Ou ne voulons plus. 
Tu dois bien être destabilisé à chaque fois que cela arrive. Je sais bien ce que tu te dis. 


"Mais... qu'ai-je fait? Je n'ai rien fait pourtant. Je n'ai rien dit de méchant, j'ai essayé de lui plaire, j'ai tenté de bien faire. Alors pourquoi pleure-t-elle?"

Et.. je n'ai aucune réponse à cela. Je pleure parce que je me sens mal, parce qu'il y a un malaise entre nous, parce que je me sens incomprise, parce que malgré tes excuses, tes mots pour te rattraper, mon coeur est déjà déchiré depuis longtemps, et que la plaie ne se cicatrise pas; parce que je me sens nulle d'avoir créé ce malaise, parce que je te déteste pour être aussi lent à la réaction, pour ne pas savoir pourquoi je réagis comme ça, pour ne pas comprendre d'où vient ma peine, alors qu'elle vient bien évidemment de toi, ou de nous, ou de ce qui s'est passé!

Des fois, j'aimerai m'enterrer sous terre et ne plus jamais y réapparaître. 

Parce que je suis si égoïste et difficile, parce que j'ai l'impression de faire du mal, parce que alors que je pensais bien faire depuis le début , rien ne se passe comme prévu et tout s'écroule, et je sens que la situation bascule vers le mauvais. 

Je ne sais pas comment faire. 

 Il y a peut etre une solution cependant. Je suis ainsi, parce qu'au début tout va bien, je ne le prends pas si mal. Ton manque de réaction cependant me gêne. Et c'est peut-être le fait que, au fil du temps, de la journée, tu ne fasses rien pour te rattraper, pour me faire comprendre qu'au moins, tu as compris que je n'étais pas bien. C'est ce manque de réaction, de tact de ta part, qui fait que je m'enfonce dans la tristesse, qui fait que je me sente incomprise alors, bien que tu ne le voulais pas et que tu me considères, je ne peux m'empêcher de trouver ça horrible. Mes pensées à ce moment? "Pourquoi ne dit-il rien?"  " Comment ose-t-il laisser ça comme ça sans me rappeler?"  ou  "Suis-je si nulle pour attendre qu'il comprenne ma peine à ce moment précis?"   et alors quand enfin tu te décides à réagir (quand bien même tu le fais, quand ce n'est pas moi qui vient t'envoyer un message d'alerte pour te faire comprendre que ça n'allait pas); il est souvent trop tard, je suis déjà rongée par la suceptiblité et la déception.  La déception de n'avoir pas été comprise à temps; d'avoir été comme abandonnée sur la route alors que tu as continué ton chemin. J'ai bien conscience que cela n'est pas vrai; que tu ne veux pas ça, que tu pensais bien faire; mais voilà, tu ne l'exprimes pas, tu ne sais pas quoi faire, et tout s'envenime. 

 

Je voudrais tant, tant avoir , ne serait-ce qu'un simple mot; une petite phrase, quelque chose qui montre que cela t'a touché? 
J'ai juste voulu te laisser une marque de mon passage, te dire que je pensais à toi, que j'étais là, que je t'accompagne. J'ai juste voulu que cela soit discret, que tu te sentes heureux, en lisant ce message, une fois que je serai partie. 
Peut-etre en attendais-je trop de ta part? Peut-être n'aurais-je pas du espérer un retour de toi, une expression de tes sentiments, un "Merci" même ? Peut-être aurait-il fallu que je n'attende rien, comme le dis si bien ma mère "n'attend jamais un retour car si tu n'en a pas, tu seras déçue, et tu détruiras la relation." . Elle ne croyait pas si bien dire. 

Je me sens proche de toi et en même temps j'ai l'impression de m'éloigner toujours plus avec ces disputes à répétitions. Ces disputes INUTILES, complètement absurdes même, mais que je ne peux gérer ! 

Et c'est ça qui me fait si peur, c'est de m'éloigner de toi toujours plus, alors que mes sentiments sont toujours présents. De voir, un jour, que plus rien n'ira.

 

De devoir, un jour, être contrainte à couper les ponts et ne plus jamais te reparler, alors que je serais toujours en train de t'aimer.. 

15 octobre 2015

My dear friend

J'ai l'impression que cela fait des années. 

 

Je me rappelle encore, de nos moments passés ensembles : chez moi, dehors sur le palier de la cuisine qui donnait sur le jardin; au conservatoire dans les innombrables salles avec leur odeur bien précise, à faire résonner les cordes du violon ensembles, chez toi; dans ta maison triangle, où je pianotais sur ton clavier électronique; quand nous sortions enfin de chez toi pour inexorablement courir vers le bus, car oui, nous finissions toujours pas être en retard... 

Les années ont passé, nous avons mûri, construit notre vie chacune de notre côté, pris des chemins très différents. Je t'ai vu passer par de nombreuses étapes de ta vie, plus ou moins heureuses, plus ou moins houleuses; et moi, sans me douter de ce que tu ressentais, je pensais que tout allait bien; mais c'était sûrement parce que tu as toujours voulu sourire au monde et afficher ta bonne humeur, ce caractère qui nous mettait un sourire aux lèvres. 

Quand tu m'as dit que tu allais partir, je t'avoue que j'avais du mal à y croire. Partir! Laisser un monde entier, un morceau de ta vie, derrière toi, pour  plonger dans l'inconnu total. 

J'ai eu peur, la raison me dictait que non, il ne fallait pas; mais une autre partie de moi me souffla que tu en avais besoin, et qu'il était inutile de te retenir. 

Tu es ailleurs maintenant, loin d'ici, et je sens que tu as pu acquérir un regard nouveau sur la vie, sur la tienne, sur comment tu voudrais la mener; à présent. Je ne sais pas si tu comptes revenir, si tu comptes un jour revoir ces têtes qui te rappellent ce morceau de vie que tu as laissé en partant, si tu te sens bien là bas. Nos moments passés à nous parler longuement de nos vies me semblent lointains, mais pourtant si vifs dans ma mémoire. 

Nous sommes si jeunes. Que nous réserve encore la vie?

 

Joyeux anniversaire, T



7 octobre 2015

Like a virgin - falling in love

Il n'avait pas l'air d'être très bavard, et son regard était toujours éloigné, vague... presque endormi. Il était ailleurs, sur une autre planète, à penser à autre chose que le monde qui se déroulait autour de lui. 

Evidemment, il souriait comme les autres, il plaisantait comme les autres. Mais quelque chose était différent. Il semblait renfermer tellement de choses en lui, comme s'il avait un regard tout autre sur la vie. Il semblait la prendre avec légèreté, de façon déttachée. Tout mon contraire, en somme. 

 

Il m'attirait, je voulais qu'il me regarde, je voulais qu'il me sourie. Il m'attirait indéniablement, sans explication. Je le trouvais ... charmant. Ce n'était pas un sex- symbol avec un physique à tomber par terre, non. Mais ses yeux, ses fossettes, ses lèvres fines, sa façon de se tenir... Tout me séduisait. 



Mais je n'avais que peu d'espoirs, connaissant les quelques bribes de son passé, il était encore attaché à son ancienne petite amie. Et je n'avais pas envie de me lancer dans quelque chose qui allait peut-être me faire du mal, développer des sentiments quelconques. Surtout qu'il n'était qu'une connaissance passagère, qu'on allait vite s'oublier une fois l'été passée retournant dans nos villes respectives. 

Pourtant,  il me regardait, ce soir là : il riait à mes plaisanteries, il était intéressé par ce que je disais et nous partagions beaucoup de points communs. Je me rappelais le hoquet dans mon coeur la première fois qu'il m'avait touché : il avait posé sa main derrière mon dos pour me faire avancer alors que nous étions bloqués par une manifestation dans la rue. Ce n'était rien en somme, mais pour moi ça avait eveillé des soubresauts dans mon coeur . Fragile. 

 

La déception de notre première rencontre avait vite été effacée; et je le sentais : même de son côté il commençait à m'apprécier. Je devais être drôle, quoiqu'un peu bizarre. 

 

Je ne sus comment nous nous sommes retrouvés un soir, seuls, dans une pièce, mais tout s'est passé si vite. Presque trop. Je l'avais embrassé, il m'avait répondu, et depuis... nous ne nous sommes plus quittés. J'ai fait face à tant de sentiments différents : l'affection grandissante, la peur de la relation, la peur de son instabilité.. et la véracité de ce désir : le voulais-je vraiment, ou voulais-je surtout m'amuser pour ces dernières semaines à Paris avant de rentrer? Et de son côté, est-il lui aussi sérieux ou non? Etait-ce raisonnable de construire quelquechose pour ensuite le malmener sachant que nous allions nous quitter bientôt? Au début, je ne voulais pas de ceci : pas de place pour les sentiments, bien trop encombrants! C'était, je m'en rappelle, quelque chose que j'avais ardemment pensé et accepté. 

Mais quand je me rendis compte que de son côté, il devenait de plus en plus sérieux; quand je sentais que ses baisers étaient de plus en plus appuyés, que ses attentions étaient de plus en plus tendres, et son regard de plus en plus amoureux.. Je compris qu'il avait traversé la ligne de non retour. J'avais peur de ceci, de le faire souffrir. Mais au bout de plusieurs jours, je ne sus comment, mais un retournement se réalisa en moi, sans crier gare.
Je ne voulais pas le quitter. Je ne voulais pas. Je voulais le voir, il me manquait tant. Je ne voulais pas retourner à Bordeaux, et être séparée de lui. Cela me semblait insurmontable. 

 

C'est ainsi que je compris que j'avais sauté avec lui dans le gouffre de non retour : nous étions amoureux. 

 

 

 

 

 

 

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7 octobre 2015

A rough and uncertain beginning

La collègue était drôle, gentille, et souriante. Je l'avais gentiment accueillie, et elle s'était sentie en confiance avec moi; tellement qu'elle m'avait raconté ses diverses histoires, ses amis, son cercle proche. 
Un beau jour elle m'avait demandé à l'accompagner voir un ami très cher à ses yeux, "F" ,  et pour qui... elle avait un penchant depuis des années, bien qu'elle savait que ce n'était pas réciproque. Je me disais qu'elle se faisait du mal à le cotoyer alors, mais puisqu'il était un ami d'enfance, elle ne se voyait pas le perdre. Soit. J'acceptais, sans grande attente. 

 

Elle m'avait amenée dans ce bâtiment voisin au nôtre, celui réservé aux hommes, un peu intimidant à l'intérieur. Se dirigeant directement vers son stand, je la suivis, silencieuse.
Et je restai bouche bée en voyant F. 

 

Il.. me procura des frissons étranges. 

 

Elle lui fit la bise tranquillement, alors qu'il se réveillait de sa torpeur, lui qui avait l'air de s'ennuyer à mourir. Cet air blasé, ailleurs, si calme. Je le dévorai des yeux. 

Elle me présenta à lui, avec grand sourire : "Voici BT! ma collègue!" Il jeta un coup d'oeil rapide vers moi, sans relever, lâchant simplement un "bonjour" poli. Ce quisuffit à accélérer les battements de mon coeur. Et il se renferma dans son mutisme qu'il avait l'air de garder toujours en lui. Il ne m'avait pas du tout calculé. 

Un peu vexée de ce non-intérêt, je fermai immédiatement mon esprit à ces pensées sordides; essayant de ne pas m'imaginer des choses qui n'arriverait pas. Nous partîmes, le laissant travailler. Je lui fis part, à ma collègue, de son charme étrange. Il était très mignon. Elle sourit, comme pour dire "bien sûr que je le sais." Je me suis dit, cela doit être dur  de garder son amour en elle. 

Il était impossible, quant à moi, de développer quoi que ce soit avec lui. Il n'avait pas l'air de me prêter grand intérêt, et de plus, sortait d'une relation apparemment compliquée. De plus, je n'étais pas sûre d'avoir totalement guérie de D.; lui, cet autre être qui m'avait tant tourmentée pendant cette année. Ce n'était pas de toute façon le moment d'essayer quoi que ce soit, cela pouvait encore une fois mener à un échec cuisant de ma vie, une pierre de plus sur l'edifice de la haine et de la honte. 

Ce n'était pourtant que le début de notre relation...

 

...amoureuse. 

 

4 août 2015

Résistance, contrôle, stoïcisme

Une juste très grosse flemme d'encore et encore revivre une histoire sordide. 
Enfin ,une histoire serait un bien grand mot. Ce n'était pas comme si j'avais déjà vécu quelque chose digne d'une "histoire", n'est-ce pas? 

 

Il arrive juste qu'à un moment précis, dans la vie, mon être décide tout bonnement de dire NON. 
Non à la faiblesse, non à l'ignorance et à l'illusion. Non aux doux espoirs. Non à la torture mentale que je m'inflige inlassablement. Juste.... Arrête, de vouloir à tout prix y voir quelque chose, de sentir un "truc" venir de cette situation, de croire enfin, à une potentielle possibilité ? 

Après tout ceci, n'ai-je plus le droit de rêver à nouveau? Si tout ceci m'ammènera encore une fois à la facheuse et oppressante vérité, pour qu'elle m'inflige à nouveau sa sentence impitoyable, alors NON, je refuse de me laisser aller au rêve éveillé. Je refuse d'être la faible de l'histoire, celle qui finira sur le côté. 

J'ai besoin de mener cette vie, d'être maitre de celle-ci, et de ne plus me laisser guider par mes émotions; qui ont bien trop souvent le pouvoir sur le reste. Elles sont si puissantes, si saisissantes et pouvoir les contrôler relève, pour moi, tel que je le vois aujourd'hui, de la lutte. 

 

Dois-je cependant atteindre un stade de psychorigidité, néanmoins? Ce n'est pas ce que je me souhaite pour autant. Je pense que je passerais à côté de bien trop de choses, et puis, je ne m'en sens pas capable. 

 

19 juillet 2015

Not allowed to think that way, like a stray cat aiming vainly to be noticed

La jalousie, la déception; la haine, la résolution.

Il ne fallait pas grand chose certes pour arriver a m'ébranler, au vu de mes dires et soupirs répétés pour un simple mouvement, un simple regard; cependant puisqu'il n'y avait rien comme preuves, comme élément matériel ou du moins visuel pour pouvoir me le faire réaliser je ne pouvais vraiment le croire, enfin si je le croyais mais intimement mon esprit le rejetait, ou refusait de l'accepter.

C'est quand je vis enfin cette image que je sus quelle était ma position.
Cruelle et cinglante, elle a fait l'effet du coup de poignard : inattendu, rapide, vif, et surtout douloureux, très douloureux. Elle est apparue, comme pour me ramener a l'amère réalité, comme pour me rire au nez et me confirmer que je n'étais rien, absolument rien. Je ne suis rien, je n'ai rien a faire dans sa vie, alors pourquoi m'obstine-je à vouloir y être, appartenir à un quelconque morceau de son existence, comme si moi-même je n'avais pas de vie ! Est ce pathétique ? Pourquoi suis-je comme ça, incapable de vouloir faire face à ce qui est devant moi, incapable de prendre des décisions, de renoncer, de passer à autre chose! Pourquoi ai-je desiré ce message de lui pour mon anniversaire, une simple phrase, un simple mot, et ai-je été déçue par le vide qui s'en est suivi? Parce que j'attendais quelque chose de lui? C'est fini, arrête, tu te fais tellement de mal. Tu aimes tant les drames, tu t'en crées toi même.
Mais pourtant, immanquablement, mon esprit s'évade, il veut se libérer de la glace de la réalité, il veut vivre ailleurs. Il me force à renoncer à la résolution, il se sent oppressé par ce froid immuable. Le réconfort, il le trouve dans l'imaginaire, là où les désirs les plus fous se réalisent, ou les envies les plus extrêmes se concrétisent.. il a beau savoir que ce monde n'est pas celui dans lequel il devrait s'épanouir, il y revient quand même, la frontière étant si ténue. Il s'y sent bien, il peut respirer enfin. Est-ce triste ? Suis-je à plaindre ? Sûrement, même si cela est inutile.

Dis-moi, quelle est cette fille ? Pourquoi êtes-vous collés ainsi? Ai-je le droit de me poser ces questions ? A côté de réelles situations où une fille pourrait vraiment se plaindre ainsi, moi je fais pâle figure.

12 juillet 2015

Happy birthday

Et je contemple, chaque seconde, chaque minute, chaque heure, chaque jour qui passe. 

 

Les jours se suivent, de façon morne. Il ne se passe rien. Aucune animosité, aucun débordement. 

Certes, de temps en temps, je me surprends à détourner mon attention sur telle chose, qui vient alimenter les rêves les plus fous; mais rapidement la réalité reprend le dessus, me rappelant amèrement que ma vie est et demeure morne. 

Je lève les yeux, je regarde autour de moi. Ce que je vois me laisse perplexe, dubitative. Des amis, des connaissances, qui vivent leurs vies; ils sont en couples, ils profitent de ces moments précieux, ils semblent plus ou moins heureux. Ils réussissent, ils s'énervent, ils pleurent, ils rient : leurs familles, leurs amants, leurs amis, ce sont leurs vies. 

Ils la vivent de manière pleine, comme se doivent de faire les 90% d'étudiants de notre âge. Ils sont dans la norme tous. Et prennent pour acquis que tout le monde donc autour d'eux l'est aussi. 

C'est à ce moment précis que je me rends compte du fossé qui me sépare d'eux. Non. Je ne suis pas de leur monde. Je suis ailleurs, à côté, derrière.  J'ai ma propre vie oui va-t-on me dire, mais voilà, j'ai ce goût amer de la réalité dure, du manque, qu'il y a quelque chose qui n'existe pas, que je ne vis pas, tandis que tout le monde autour de moi le vis. 

 

A 21 ans, je suis encore sur le côté. Les semaines passent, défilent sous mes yeux, et j'y assiste, comme impuissante, telle une faible, qui se laisse flotter. Je n'ai pas as être triste ou quoi non! Je n'ai pas les soucis que certains ont, je vis bien, je mange bien, j'étudie bien. Bref, pourquoi me torture-je, oui? Ne devrais-je pas me considérer comme bénie pour avoir une famille et des amis aimants à mes côtés? 

 

 

Joyeux anniversaire, petite tête

 

 

9 juillet 2015

Facepalm

Quelle idée d'avoir eu une telle décision!

Même si elle était la meilleure à prendre, je ne pouvais me résoudre à m'y tenir. 
Je me sens désolée pour moi-même d'être aussi faible. 

 

J'ai partagé longtemps, parlé longuement de ceci à certaines personnes : amis, proches, connaissances. Exposé à chacun cette histoire. 

La réponse fut unanime pour tout le monde :

 

"Mais pourquoi t'embêtes-tu encore avec une telle personne?"

 

Cela est bien vrai. J'ai beau avoir pris la décision de ne plus y penser, de ne plus me torturer l'esprit à me demander ce qu'il pense de ceci, comment il me voit, je n'arrive pas. J'ai toujours, intimement, l'envie de vouloir que quelque chose se concrétise. Comme si tout ce temps perdu à contempler les méandres de l'ignorance rendrait son fruit et récompenserait mes efforts. Comme si la vie me devait quelque chose parce que j'ai attendu tant d'elle. 

 

La vie est morne en ce moment : je travaille, métro-boulot-dodo n'a jamais été aussi véridique. La vie est morne, et me laisse le temps pour réfléchir. Ce qui est mauvais, car je finis éternellement et inmanquablement par rabattre mes pensées sur ce sujet. 

 

 

En vérité, il me suffirait de trouver quelqu'un d'autre pour oublier bien plus rapidement. Oui. Manque plus qu'à le trouver, cet autre personne. 

 

 

 

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